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It might be an obscure French prize but it should be pondered by the fact that the ACBD is an association made of professional comics reviewers & journalists. So the nominated works & the prize winner will get mentioned by those professionals in there respective mediums (radio/tv/newspaper/magazine/internet). -- KrebMarkt 16:34, 28 June 2009 (UTC)
So are we ready to start digesting the reviews into a Reception section? — Quasirandom ( talk) 01:39, 20 July 2009 (UTC)
Les personnages les plus présents vont se révéler plus attachants que prévus et avec chacun une histoire propre, venant ajoutés une profondeur au récit. Chaque page de réflexion et de souvenirs plus ou moins heureux sur le passé des personnages est intelligemment photographiée, des prises de vue tantôt angoissantes, froides tantôt réconfortantes se mèlent pour former au final une oeuvre unique depuis bien longtemps dans le paysage du manga en France.
Comment: reviewer omited a verb in the last sentence but the rest of the sentence let us guess it something like 'not seen'
L'auteur, Tetsuya Toyoda, jusqu'alors inconnue en France nous livre ici une merveille ! Profond et lumineux, ce titre apporte un sourire aux lèvres avec un sentiment d'accalmie à la fermeture du livre... En effet la facilité de l'auteur pour nous exprimer les différents sentiments des personnages est bluffante et lui permet même de nous apporter des réponses à cet abandon de la femme par son mari, qui d'habitude sont absentes dans ce genre de titre, et ce dans le but de laisser une fin ouverte ; l'auteur est d'autant plus douée qu'elle nous sème dans la psychologie des personnages par le biais d'une autre disparition, cette fois ci entre un frère et une soeur et finalement posant d'autres conséquences psychologiques avec une ouverture sur un autre débat...
Comment: the last paragraph refers to the genre where the disparation is not resolved usually, the double disparition the husband & the chilhood friends.-- KrebMarkt 08:51, 29 June 2009 (UTC)
Tetsuya Toyoda aime ces petites histoires entre la comédie et le fait divers. [...] Ce mangaka publié au Japon dans le mensuel d’Afternoon possède un certain talent de conteur et un amour évident pour le cinéma, tant certains plans paraissent tout droit sortis de la nouvelle vague du cinéma japonais. Le seul hic se situe dans les dessins. Même s’ils ne sont pas désagréables, Kanae ressemble à un garçon, tout comme sa tante.
Ce manga très riche en émotions guérit les blessures de la vie. Sa finesse et l’intimité du dessin raviront les fans de Jirô Taniguchi.
Placé sous le signe de l’eau, Undercurrent est un manga zen et onirique sur le temps qui passe, tel un courant contre lequel on ne peut lutter, rappelant en cela les œuvres du maître Jiro Taniguchi (Quartiers lointains). Ce drame réaliste est construit comme un véritable story-board de film, où même les ralentis sont suggérés. Il impose ainsi un rythme quasi hypnotique où chaque geste, chaque sous-entendu, chaque surface d’eau troublée, sont brossés avec un graphisme minutieux. Soutenu par une galerie de personnages hauts en couleurs - un détective en loques, un monolithique employé des bains, et un grand-père franchement libidineux -, Undercurrent verra sa conclusion au bord de la mer, symbole de nouveau départ pour tous ces protagonistes.
Cette première œuvre de Tetsuya Toyoda publiée en français invite le lecteur à suivre le quotidien de Kanae. Par le biais d'une tranche de vie pleine d’humanité, l’auteur livre l’histoire de cette femme qui, malgré le chagrin et l’incompréhension, va graduellement reprendre goût à la vie. Mais cette lente remontée à la surface fera également resurgir d’anciens démons qui ne manqueront pas d’intriguer le lecteur. Porté par un courant de sentiments, ce dernier se laisse baigner dans le présent de Kanae, tout en essayant de percer le voile que l’auteur laisse délibérément planer sur son passé.
Le travail livré sur les personnages secondaires est également remarquable. Il y a d’abord M. Hori, qui fait office de bouée de sauvetage et qui, au fil des pages, accompagne Kanae dans sa délicate remontée. Un homme discret qu’elle embauche pour l'aider à tenir ses bains publics, mais qui semble également torturé par des événements du passé. Il y a ensuite ce détective privé qui insuffle un peu de légèreté et d’humour au récit, tout en alimentant son côté polar. Le graphisme alterne un style assez classique, mais parfaitement maîtrisé, qui colle parfaitement à l’aspect intimiste de ce manga, et des passages se rapprochant de la peinture, qui restituent admirablement le côté trouble des souvenirs des protagonistes.
Undercurrent est un one-shot très touchant qui ne manquera pas de plaire aux fans de Taniguchi.
-- KrebMarkt 09:53, 29 June 2009 (UTC)
L'auteur nous présente en détail le quotidien des personnes qui travaillent dans des bains publics avec un réalisme saisissant. Mais l'auteur met surtout l'accent sur le psychologique en nous montrant la détresse et surtout l'impuissance de Kanae face au départ inexpliqué de son mari. Ceci fait penser aux personnes dont un proche a disparu et qui n'arrivent pas à faire leur deuil : le pire est de ne pas savoir.
[...] J'ai trouvé le dessin agréable bien que plutôt simple et assez épuré. Le tout est très sérieux mais bien heureusement l'auteur a su intégrer quelques personnages originaux et comiques qui cassent un peu le rythme plutôt lent du manga.
Sans trop en dire, le dénouement est à la hauteur du reste : réaliste et sans surenchère.
Undercurrent est un one shot vraiment apaisant qui alterne habilement les longs silences et l'émotion. Le côté enquête est vraiment intéressant et tout le long on s'interroge sur ce qui a bien pu arriver à ce mari disparu...bref, l'auteur sait nous tenir en haleine mais sans tomber vraiment dans le manga à suspense.
Au final, Undercurrent fait passer un agréable moment grâce à la description d'un environnement hors du commun et une histoire singulière
[...] Un one shot touchant à découvrir.
-- KrebMarkt 12:49, 29 June 2009 (UTC)
L’auteur nous offre un récit juste et sensible de manière subtile et ponctue l’histoire en s’attardant un peu sur les personnages secondaires. Que ce soit dans le rire ou les larmes, les sentiments sont parfaitement décrits et réalistes et on se laisse porter par l’histoire. Hormis le découpage qui manque un peu d’originalité, la qualité graphique est très correcte : personnages expressifs, tramage et encrage maîtrisés, décors relativement soignés et présents. Le style est net et épuré, et le choix des plans est réfléchi. Ce one-shot est une très agréable surprise et on a hâte de lire les prochains titres de l’auteur.'
Comment: Done or so. Thnaks for the Copy-Edit. -- KrebMarkt 13:53, 29 June 2009 (UTC)
The reviewer is currently a member of the French ACBD that will give him the modicum of credibility as comics/manga reviewer.
[...] Celle-ci aborde le thème des disparitions, phénomène qui toucherait 100.000 personnes au Japon.
Quelques années après son mariage, Satoru Shiraishi abandonne, sans crier gare, sans un mot d’ailleurs, le domicile conjugal et l’affaire commune de bains publics. Son épouse Kanae Sekiguchi se retrouve seule à faire fonctionner les bains Tsuki No Yu jusqu’à l’arrivée providentielle d’Hori, un beau jeune homme assez ténébreux, envoyé par le Syndicat pour l’aider. Se représente enfin Saburo Tajima, un vieil homme excentrique qui s’immisce dans ses affaires. Malgré son courage et son entourage, la jeune femme ne peut se résoudre à la disparition de son époux et finit par accepter le conseil d’une amie d’engager un détective privé Michio Yamazaki au comportement étrange.
L’histoire pose de nombreuses interrogations et tourne autour des relations entre Kanae et ces quatre hommes dans une société japonaise traditionnelle qui épie tous ses faits et gestes et ne se gêne pas pour laisser planer de lourds silences et de nombreux sous-entendus, terme qui pourrait être la traduction du titre. Est-il convenable pour une femme seule d’héberger son jeune employé ? Qu’a-t-elle bien pu faire pour que son mari la quitte ainsi ?
L’auteur plonge dans l’intimité du couple et déshabille, décortique la psychologie et les souffrances de l’héroïne et des autres personnages. La tension dramatique se fait ressentir progressivement. Finalement, l’histoire est touchante parce qu’elle campe des personnages crédibles dans une enquête qui va de surprise en surprise. Le dessin sobre, précis et expressif, dans la tradition de Jirô Taniguchi, traduit parfaitement les intentions de l’auteur, assure à la lecture sa fluidité et découvre une autre facette du Japon.
-- KrebMarkt 12:03, 20 July 2009 (UTC)
It's from the official blog of the late Arte Mang'Arte show. [2] From Mang'Arte to its blog The blog is also referenced as an Arte's officials blogs (just roll the list of the Made in Arte).
[...]
Tetsuya Toyoda. Retenez bien ce nom. Kana ne s’y est pas trompé en bardant ce nouveau volume d’une citation élogieuse du grand Taniguchi qui loue les qualités narratives du monsieur. A juste titre. Le rythme lent et souvent contemplatif, de même que l’attention à raconter le quotidien par des menus détails concourent à rapprocher les deux mangakas même si Toyoda s’autorise plus facilement des envolées cocasses et presque absurdes par le truchement de personnages hauts en couleur, en l’occurrence ici un détective gentiment déglingué et un vieux grigou attachant apportant des petites pastilles légères au milieu d’une histoire marquée par une tension émotive permanente.
Car Undercurrent ne manque pas d’interpeller par son propos qui creuse le mystère que recèle chacun d’entre nous et qui rend vain par extension toute connaissance profonde et absolue de « l’autre ». Tout en pudeur et en retenu, Toyoda nous montre une femme face à son incompréhension d’avoir perdu un être cher suite à une décision aussi brutale qu’inexpliquée. Jouant magnifiquement de l’ambiance languide et ouatée du décor des bains qui favorise la promiscuité et attise la relation ambiguë entre l’héroïne et son aide providentielle, Toyoda ne tombe pourtant jamais dans les facilités et les réponses toutes faites, comme s’il nous glissait que la vie ne pouvait se réduire à un artifice scénaristique. Une approche subtile et ouverte qui place Undercurrent comme l’un des mangas de l’année.
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It might be an obscure French prize but it should be pondered by the fact that the ACBD is an association made of professional comics reviewers & journalists. So the nominated works & the prize winner will get mentioned by those professionals in there respective mediums (radio/tv/newspaper/magazine/internet). -- KrebMarkt 16:34, 28 June 2009 (UTC)
So are we ready to start digesting the reviews into a Reception section? — Quasirandom ( talk) 01:39, 20 July 2009 (UTC)
Les personnages les plus présents vont se révéler plus attachants que prévus et avec chacun une histoire propre, venant ajoutés une profondeur au récit. Chaque page de réflexion et de souvenirs plus ou moins heureux sur le passé des personnages est intelligemment photographiée, des prises de vue tantôt angoissantes, froides tantôt réconfortantes se mèlent pour former au final une oeuvre unique depuis bien longtemps dans le paysage du manga en France.
Comment: reviewer omited a verb in the last sentence but the rest of the sentence let us guess it something like 'not seen'
L'auteur, Tetsuya Toyoda, jusqu'alors inconnue en France nous livre ici une merveille ! Profond et lumineux, ce titre apporte un sourire aux lèvres avec un sentiment d'accalmie à la fermeture du livre... En effet la facilité de l'auteur pour nous exprimer les différents sentiments des personnages est bluffante et lui permet même de nous apporter des réponses à cet abandon de la femme par son mari, qui d'habitude sont absentes dans ce genre de titre, et ce dans le but de laisser une fin ouverte ; l'auteur est d'autant plus douée qu'elle nous sème dans la psychologie des personnages par le biais d'une autre disparition, cette fois ci entre un frère et une soeur et finalement posant d'autres conséquences psychologiques avec une ouverture sur un autre débat...
Comment: the last paragraph refers to the genre where the disparation is not resolved usually, the double disparition the husband & the chilhood friends.-- KrebMarkt 08:51, 29 June 2009 (UTC)
Tetsuya Toyoda aime ces petites histoires entre la comédie et le fait divers. [...] Ce mangaka publié au Japon dans le mensuel d’Afternoon possède un certain talent de conteur et un amour évident pour le cinéma, tant certains plans paraissent tout droit sortis de la nouvelle vague du cinéma japonais. Le seul hic se situe dans les dessins. Même s’ils ne sont pas désagréables, Kanae ressemble à un garçon, tout comme sa tante.
Ce manga très riche en émotions guérit les blessures de la vie. Sa finesse et l’intimité du dessin raviront les fans de Jirô Taniguchi.
Placé sous le signe de l’eau, Undercurrent est un manga zen et onirique sur le temps qui passe, tel un courant contre lequel on ne peut lutter, rappelant en cela les œuvres du maître Jiro Taniguchi (Quartiers lointains). Ce drame réaliste est construit comme un véritable story-board de film, où même les ralentis sont suggérés. Il impose ainsi un rythme quasi hypnotique où chaque geste, chaque sous-entendu, chaque surface d’eau troublée, sont brossés avec un graphisme minutieux. Soutenu par une galerie de personnages hauts en couleurs - un détective en loques, un monolithique employé des bains, et un grand-père franchement libidineux -, Undercurrent verra sa conclusion au bord de la mer, symbole de nouveau départ pour tous ces protagonistes.
Cette première œuvre de Tetsuya Toyoda publiée en français invite le lecteur à suivre le quotidien de Kanae. Par le biais d'une tranche de vie pleine d’humanité, l’auteur livre l’histoire de cette femme qui, malgré le chagrin et l’incompréhension, va graduellement reprendre goût à la vie. Mais cette lente remontée à la surface fera également resurgir d’anciens démons qui ne manqueront pas d’intriguer le lecteur. Porté par un courant de sentiments, ce dernier se laisse baigner dans le présent de Kanae, tout en essayant de percer le voile que l’auteur laisse délibérément planer sur son passé.
Le travail livré sur les personnages secondaires est également remarquable. Il y a d’abord M. Hori, qui fait office de bouée de sauvetage et qui, au fil des pages, accompagne Kanae dans sa délicate remontée. Un homme discret qu’elle embauche pour l'aider à tenir ses bains publics, mais qui semble également torturé par des événements du passé. Il y a ensuite ce détective privé qui insuffle un peu de légèreté et d’humour au récit, tout en alimentant son côté polar. Le graphisme alterne un style assez classique, mais parfaitement maîtrisé, qui colle parfaitement à l’aspect intimiste de ce manga, et des passages se rapprochant de la peinture, qui restituent admirablement le côté trouble des souvenirs des protagonistes.
Undercurrent est un one-shot très touchant qui ne manquera pas de plaire aux fans de Taniguchi.
-- KrebMarkt 09:53, 29 June 2009 (UTC)
L'auteur nous présente en détail le quotidien des personnes qui travaillent dans des bains publics avec un réalisme saisissant. Mais l'auteur met surtout l'accent sur le psychologique en nous montrant la détresse et surtout l'impuissance de Kanae face au départ inexpliqué de son mari. Ceci fait penser aux personnes dont un proche a disparu et qui n'arrivent pas à faire leur deuil : le pire est de ne pas savoir.
[...] J'ai trouvé le dessin agréable bien que plutôt simple et assez épuré. Le tout est très sérieux mais bien heureusement l'auteur a su intégrer quelques personnages originaux et comiques qui cassent un peu le rythme plutôt lent du manga.
Sans trop en dire, le dénouement est à la hauteur du reste : réaliste et sans surenchère.
Undercurrent est un one shot vraiment apaisant qui alterne habilement les longs silences et l'émotion. Le côté enquête est vraiment intéressant et tout le long on s'interroge sur ce qui a bien pu arriver à ce mari disparu...bref, l'auteur sait nous tenir en haleine mais sans tomber vraiment dans le manga à suspense.
Au final, Undercurrent fait passer un agréable moment grâce à la description d'un environnement hors du commun et une histoire singulière
[...] Un one shot touchant à découvrir.
-- KrebMarkt 12:49, 29 June 2009 (UTC)
L’auteur nous offre un récit juste et sensible de manière subtile et ponctue l’histoire en s’attardant un peu sur les personnages secondaires. Que ce soit dans le rire ou les larmes, les sentiments sont parfaitement décrits et réalistes et on se laisse porter par l’histoire. Hormis le découpage qui manque un peu d’originalité, la qualité graphique est très correcte : personnages expressifs, tramage et encrage maîtrisés, décors relativement soignés et présents. Le style est net et épuré, et le choix des plans est réfléchi. Ce one-shot est une très agréable surprise et on a hâte de lire les prochains titres de l’auteur.'
Comment: Done or so. Thnaks for the Copy-Edit. -- KrebMarkt 13:53, 29 June 2009 (UTC)
The reviewer is currently a member of the French ACBD that will give him the modicum of credibility as comics/manga reviewer.
[...] Celle-ci aborde le thème des disparitions, phénomène qui toucherait 100.000 personnes au Japon.
Quelques années après son mariage, Satoru Shiraishi abandonne, sans crier gare, sans un mot d’ailleurs, le domicile conjugal et l’affaire commune de bains publics. Son épouse Kanae Sekiguchi se retrouve seule à faire fonctionner les bains Tsuki No Yu jusqu’à l’arrivée providentielle d’Hori, un beau jeune homme assez ténébreux, envoyé par le Syndicat pour l’aider. Se représente enfin Saburo Tajima, un vieil homme excentrique qui s’immisce dans ses affaires. Malgré son courage et son entourage, la jeune femme ne peut se résoudre à la disparition de son époux et finit par accepter le conseil d’une amie d’engager un détective privé Michio Yamazaki au comportement étrange.
L’histoire pose de nombreuses interrogations et tourne autour des relations entre Kanae et ces quatre hommes dans une société japonaise traditionnelle qui épie tous ses faits et gestes et ne se gêne pas pour laisser planer de lourds silences et de nombreux sous-entendus, terme qui pourrait être la traduction du titre. Est-il convenable pour une femme seule d’héberger son jeune employé ? Qu’a-t-elle bien pu faire pour que son mari la quitte ainsi ?
L’auteur plonge dans l’intimité du couple et déshabille, décortique la psychologie et les souffrances de l’héroïne et des autres personnages. La tension dramatique se fait ressentir progressivement. Finalement, l’histoire est touchante parce qu’elle campe des personnages crédibles dans une enquête qui va de surprise en surprise. Le dessin sobre, précis et expressif, dans la tradition de Jirô Taniguchi, traduit parfaitement les intentions de l’auteur, assure à la lecture sa fluidité et découvre une autre facette du Japon.
-- KrebMarkt 12:03, 20 July 2009 (UTC)
It's from the official blog of the late Arte Mang'Arte show. [2] From Mang'Arte to its blog The blog is also referenced as an Arte's officials blogs (just roll the list of the Made in Arte).
[...]
Tetsuya Toyoda. Retenez bien ce nom. Kana ne s’y est pas trompé en bardant ce nouveau volume d’une citation élogieuse du grand Taniguchi qui loue les qualités narratives du monsieur. A juste titre. Le rythme lent et souvent contemplatif, de même que l’attention à raconter le quotidien par des menus détails concourent à rapprocher les deux mangakas même si Toyoda s’autorise plus facilement des envolées cocasses et presque absurdes par le truchement de personnages hauts en couleur, en l’occurrence ici un détective gentiment déglingué et un vieux grigou attachant apportant des petites pastilles légères au milieu d’une histoire marquée par une tension émotive permanente.
Car Undercurrent ne manque pas d’interpeller par son propos qui creuse le mystère que recèle chacun d’entre nous et qui rend vain par extension toute connaissance profonde et absolue de « l’autre ». Tout en pudeur et en retenu, Toyoda nous montre une femme face à son incompréhension d’avoir perdu un être cher suite à une décision aussi brutale qu’inexpliquée. Jouant magnifiquement de l’ambiance languide et ouatée du décor des bains qui favorise la promiscuité et attise la relation ambiguë entre l’héroïne et son aide providentielle, Toyoda ne tombe pourtant jamais dans les facilités et les réponses toutes faites, comme s’il nous glissait que la vie ne pouvait se réduire à un artifice scénaristique. Une approche subtile et ouverte qui place Undercurrent comme l’un des mangas de l’année.